LA NUIT

Le soleil lentement

Eteint tous ses rayons

Doucement doucement

La nuit prend possession

D’une terre encore chaude

Du grand feu lumineux

La lanterne magique

Resplendit tout là haut

Et peu à peu les étoiles

Font coucou dans les cieux

Le pinson l’alouette  qui

Gazouillaient gaiement

Se taisent et courbent

La  tête le soir est

Imminent

De toute la terre monte

Aux astres une mélodie

Toutes les mamans du monde

Bercent le fils la fille

Un dernier noctambule traîne

Ses pas pesants

Tandis que les lumières

S’éteignent doucement

Le vieil hibou

S’apprête à roder dans la nuit

Il n’est pas seul

La lune va veiller avec lui.

Maria Concetta Bisogno  juin 1988

ITALIA MIA

Quante volte nel mio

Esilio disperata

Per esserti lontana

Ho cercato di

Afferrare una stella

Farla cadere

Poter esprimere

Il mio desiderio

Sempre lo stesso

Ritornare da dove

Mi avevano

Sradicata

Italia mia tu per me

Sei come

O piezzo e core

Sempre presente

Lancinante é per me

Questo starti lontana

Sei nel mio cuore

Come un figlio

Amatissimo

Ti amo e nello

Stesso tempo

Ti odio ma quanto

Ti odio

Se il tempo potesse

Sospendere

Il suo volo

Avrei di nuovo

Otto anni

E ti amerei

Ma forse

Meno …

Maria Concetta Bisogno  novembre 2009

LE RYTHME

D’abord ce fut la révélation

Aimer si fort le rythme !!!!

Je n’étais point couleur charbon

Et pourtant dans mes veines

La rivière qui bouillonne en moi

Est sûrement venue de Jamaïque

Du brésil ou du Costa Rica

Pour une note je sursaute

Pour deux notes je balance

Si la valse à trois temps

Moi je rape chaque instant

Cette forme de délirium

Tressauté

A fait frémir plus d’une fois

Ceux qui m’entourent

Depuis pas mal de temps déjà

On dit qu’avec l’âge

Revient la sagesse

Allez dire ça à mes extrémités !

Elles sont de droite de gauche

Du centre du milieu

En fait de tous les râteliers

Oui ceux qui chantent

Du rock, du rap, ou du reggae

Bref je me demande

Quand même de temps

En temps

Si je ne suis pas une note noire

Mais que l’on a peinte

En blanc….

Maria Concetta Bisogno  été 1990

SOURIRE A LA VIE

LE CŒUR ET LE CORPS
MEURTRIS
MAIS QUEL GRAND  CADEAU
LA VIE

ALORS SOURIS

CHAGRINS QUI FONT
DES FAILLES
DANS TA VIE
MAIS TU LA VIS

ALORS SOURIS

MALMENE  DECHIRE
EN COMPOTE
MAIS VIVANT
SOURIS DONC
ET VA DE L’AVANT

TOUT CE QUI NE

TUE PAS

TE FERAS GRANDIR

ALORS  SMILE SORRIDI
SOURIS C’EST PLUS JOLI

MARIA CONCETTA BISOGNO  Mai 2007

LE POÈTE

Chante la vie

Toi le poète

Tu n’es qu’un

Barde un simple

Troubadour

Refais le monde

Avec ta plume

Prends l’arc-en-ciel

Comme encrier

Fais nous rêver

Toi le poète

Accroche une note

A tes virgules

Fais nous planer

Donne nous des ailes

Emporte nous sur le

Plus hauts sommets

Nous sommes nuages

Nous sommes étoiles

Nous sommes des

Aigles qui volent

Dans le ciel bleu

Nous sommes libres

Plus de contraintes

Ballons légers

Blancs, rouges,

Noirs, jaunes

Grâce à toi poète

Nous sommes heureux.

Maria Concetta Bisogno  janvier 2000

BOB L'EPONGE CARREE

Diable à mon âge catholique

Pour ne pas dire cathodique

Car les tubes tout comme moi

Sont { has been }

J’ai appris à me servir

D’une éponge avec plus

De précautions

C’est que ça parle ça

Madame, ça fait même rigoler

C’est toujours les huit paires

D’yeux, qui m’ont rencardée

Nonna, vite, c’est Bob…
L’éponge carrée

Subito suivi du presto

La télécommande

Ou bien on va rater l’entrée

Au crabe croustillant

Alors ça jamais j’adooore

Ces sandwichs slurp…

Tout comme Patrick

Je voudrais bien les dévorer

Mais…Qu’est-ce que je raconte ?

On vient tout juste de dîner

Alors,laissant l’éponge de côté

Par l’histoire je me laisse

Emporter

La vaisselle attendra…Tout

Comme mes petits bouts

Je suis captivée par ces

Histoires sous marines

D’une grande hilarité

Et comme j’ai les mâchoires

Faciles à s’ouvrir pour

Rigoler

Je m’éclate avec Gary

L’escargot qui fait miaou

Quand Patrick apparaît

Oh ! là, mais il n’y a pas

D’âge pour s’éclater

Et celui ou celle qui ne

Pense pas comme moi

Peut me lancer son dentier

Dans la bouche de Carlo

J’irai vite le placer

Il aura plus belle allure

Ce voisin toujours renfrogné

Zut alors ! L’après midi est

Presque terminé

Nous on a bien rigolé

Mon éponge à la main

Je vais pouvoir récurer

Mais…Par précaution

Mon carré j’ai retourné

On ne sait jamais

Enfin rassurée Bob l’éponge

Dans la télé est resté

Je vais pouvoir vaquer…

Maria Concetta Bisogno  juillet 2007

LA RONDE DES CALORIES

A toi le saucisson

Mon désespoir

Ma passion

Je dis non

A toi le chocolat

Bourré d’acides gras

Je dis non

Oh ! toi le camembert

60% t’es fier ?

Et bien c’est aussi non

C’est non pour le nougat

Trop de ceci ,cela

Puis non au cassoulet

Arrosé d’un Mouton Cadet

Nooooon, à la patisserie

Bien trop de calories

Bannir les caramels

Et puis manger sans sel

Oh ! rondes donnons

Nous la main

Pour surmonter

L’épreuve maillot de bain

Grignotons comme

Les lapins

Carottes et petits pois

En veux tu ?En voilà..

Salades et crudités

Endives et chicorées

Des bottes de poireaux

Pour perdre nos kilos…

Maria Concetta Bisogno 1992

LE PRESTIDIGITATEUR

Youp là boum je suis

Prestidigitateur (trice)

De mon chapeau

Au lieu de fleurs

J’ai sorti..

Un collier de

Saucisses

                                                      Je dois revoir mes 

                                                      Priorités…

Prestidigitateur

Ou bien boucher

Charcutier… ???….

C’est que j’aime

Manger..

Dites moi donc

Où je me suis

Gouré…

J’ai le don

De la supercherie

Donc d’après moi

C’était de la magie

Faire prendre

Conscience

A ceux que

J’embobine

Que je suis

Excellent(e)

Dans mes combines

Mes magouilles

Mes imbroglios

Mais quelle galère

Pour être bon

Faudrait peut être

Que je change

De nom

Dugland

                                             Est plus inn… 

                                             Que  Ducon

Vite une formation

Un recyclage

Mais que vais-je donc

Bien faire ????

Dites le moi

Je n’ai même pas

Mon diplôme

D’école secondaire

J’aurais du écouter

Mes parents et ne pas

Me la jouer en Solo

Car mon prénom

N’est hélas pas Bruno

Mais quelle galère

De n’avoir jamais eu

L’envie de bien faire

                                             

                                         Maria Concetta Bisogno le 05/04/2011

…..

LE PETIT GRILLE PAIN

 

Huit paires d’yeux

Presque identiques

Regardent les aventures

Du petit grille pain

Le plus grand Romain

A une mimique

Très étonnée

Le deuxième Aurélien

Est captivé

Le troisième Thomas

Carrément scotché

Quant au petit dernier

Nathan, debout comme

Un petit soldat

Montre l’écran TV

Et articule des

Hé, Hé, Hé….

Non mon chéri

Il ne te répondra pas

Le petit grille pain

Que je vous passe

En boucle

Et qui a le don de

Vous émerveiller

Ajoutons à ces huit

Yeux,les quatre

De nonna

Qui avec vous

Retrouve son syndrome

De Peter Pan

Qui ne l’a jamais

Quittée

Le petit grille pain

Bien qu’étant

Un objet inanimé

A accompli l’exploit

Dans ce monde

Survolté

D’émouvoir

Quatre petits garçons

Qui plus tard
Je le crois

Au petit déjeuner

Faisant griller

Leurs tartines

Feront un bond

Dans le passé…

Maria Concetta Bisogno mai 2007

LES ETOILES

Des milliers de lucioles

Petites sœurs frivoles

Parcourent le firmament

Légères pareilles aux boules

De savon qui se roulent

Elles sautillent gaiement

Sont- elles des diamants

Polis et reluisants

Brillant dans leur écrin ?

Ou bien des étincelles

Que le vent amoncelle

Autour d’un feu de bois ?

Diamants ou bien lucioles

Elles restent les étoiles

Parure du firmament

Pour vous Melle Baland, étoile parmi les étoiles, mon prof de français,qui aimiez les belles phrases,voyez là où vous êtes,dans l’univers, une des plus belles étoiles, c’est vous, vous qui m’aviez pris sous votre aile protectrice, votre élève , ne vous a jamais oubliée….MERCI

Maria Concetta Bisogno il y a ,oh ! plus que ça

L'AMITIE

C’est un regard qui se pose

Sur un visage morose

Et qui parle sans mots

C’est un geste de tendresse

Doux comme une caresse

Qui te rappelle tes parents

L’AMITIE

Ce sont des bras tendus

Qui attendent

Se referment  et puis

Tombent

Devant  ton désarroi

C’est une larme qu’on

Partage avec espoir et

Courage

Devant l’adversité

L’AMITIE

Ce sont des mots qui

Grondent

Sans méchanceté

Profonde pour

Te faire réagir

C’est un sourire complice

Ouvert et sans malice

Et qui te fait du bien

L’AMITIE

C’est l’épine et la rose

Les belles et mauvaises

Choses qu’on partage

Pour la Vie…

Maria Concetta Bisogno 1997 mai

IL MIO CUORE RESTA QUA

Scende la sera

Questa é

L’ultima notte

Del mio soggiorno

Domani mattina

Ritorno nella mia

Seconda !!!Patria

Malgrado l’oscurità

Vedo il monte Cimone

Spazio con gli, occhi

Del cuore e memoria

Vado in piazza Corsini

La Fontana scruscia l’acqua

Dalla bocca

Dei quattro leoni

Imperturbabili

L’orologio della torre

Scandisce le ore

Dovrei essere a letto

Il viaggio sarà lungo

Ma via …

Ancora un giro

Scendo ai borghi

Per risalire

Fino al luogo

Detto le Ari

Dove abitava

La mia nonna

Che adesso abita

Nel mio cuore

Poi vado sù in

Piazza Ottonelli

Dove c’era una volta

Come nelle fiabe

L’asilo tenuto dalle suorine

E la scuola che a

Malincuore ho dovuto

Lasciare

Dovrei proprio

Andare a dormire

Ma non ci riesco

Scendo correndo

Fino ai ponti

Sembro un gatto in amore

Saluto il fiume che

Anno dopo anno

Come un vecchio

Si  assorbe…peccato

Sempre correndo

Ritorno in paese

Salgo il viale delle

Rimembranze

Per andare a salutare

Ida e Enzo

I miei genitori loro

Restano qua

Sono in eterna

Villeggiatura

Hanno meritato la pace

E la tranquillità

Le montagne tutt’intorno

Vegliano il loro

Lungo sonno

Ora dovrei proprio

Andare a letto

Ma devo correre

Dalla Madonna dei Ponti

La Maria Rosa ha

Da un pezzo chiuso

La porta della chiesa

Ma il mio pensiero

Va oltre, saluto colei

Che protegge gli

Emigranti e lei

Saluta me…

Ora devo proprio

Dormire …Perché

Devo partire

Ma parto solo con il corpo

La mia mente ed

Il mio cuore restano

Qui …nel mio paese

A  FANANO

Bisogno Maria Concetta  2006

LE TEMPS QUI PASSE

7 heures le réveil a sonné

Encore une sacrée journée

Que je dois affronter

Il faut se lever…

Debout et courage

Surtout pas contourner

La salle de…peine

J’entre dans un

Pénitencier

J’expie ma honte

De me voir réfléchie

Par un miroir

Qui me voue la haine

J’hurle de peur…

Quoi ? Qui est cette

Vilaine ? Elle me regarde

Avec des œufs, pochés

Amochés, sabotés

Toute la panoplie du

Quidam pas très frais

Y est…

Serais je somnambule. ?

Ce maudit miroir

Tous les matins que

Dieu fait

Des laides m’en fait voir

Je suis KO pour la journée

La douche froide, écossaise

Chinoise, japonaise

Le massage à l’huile de

Vision

S.O.S ça tourne

Pas rond

J’insiste avec…

Des grimaces correctrices

Je lance mes yeux dans

Toutes les directions

Je suis la Jim Carrey

Sans mask,

Evidemment

Je n’en ai pas besoin

Mon faciès éloquent

Parle pour moi

N’est ce pas

Evident… ?

Tu rigoles … !

Hein miroir … ?

Rira bien qui rira le dernier

Attends encore un peu

Avec l’usure du temps

Etre vilaine sera

Encore plus évident

Du coup c’est toi qui

Trembleras et…de peur

En mille morceaux

Te briseras

Moi de mon coté

Pour ne plus voir

Le temps

Qui passe

Et qui ne s’appelle

Pas… Clément

Dans le fond

D’une casserole

J’irai me regarder

Ma presbytie aidant

J’y verrai mes vingt ans

A défaut de mes dents

Maria Concetta Bisogno  2001

MONS, MA VILLE

TABLEAU

Les pavés rutilants

Témoins d’une autre

Epoque

Eclairés sobrement

Par monsieur

Réverbère

Se reposent le soir

De tous ces pas pressés
Des passants anonymes

La cité du Doudou

Vivante et

Mystérieuse

Le soir venu se tait

Et entrant dans

La toile

Dévoile ses secrets

Ses recoins, ses mystères

Vus par des yeux

Amoureux de son charme

Tel un jeune animal

Elle se laisse

Apprivoiser

Symbiose avec l’artiste

Qui, par magie

Transpose

Son âme dans les pierres

Pour la postérité…

Maria Concetta Bisogno 95

LES FEMMES DE MA VIE

VIVE LES FEMMES DE MA VIE

Elle s’appelle

Vanessa

Elle s’appelait

Ida

Les deux

Femmes

De ma vie

Sont ma mère

Et ma fille

A l’une je n’ai pas

Assez dit 

Je t’aime

Par pudeur

Parce que lorsqu’on

Est jeune on croit

Que la vie ne

S’arrêtera pas

Jamais

Et qu’on aura

Le temps de

Dialoguer

Mauvaise pioche

Mauvaise idée

Car le temps

Passe sans

S’arrêter …

A l’autre la chair

De ma chair

Petite, bonne

Grande femme

Avec un cœur

Grand comme

L’océan

Je lui dis…

Mais…

Encore

Une fois

Pas assez

Souvent...

Elle sait que

Je l’aime

Et qu’elle est

Ma fierté

Elle a tant de

Qualités

Elle est jolie

Honnête

Artiste et …

Modeste

C’est un vrai

Don du ciel

Elle a la douceur

Du  miel

Ma petite fille

La deuxième

Femme de ma

VIE…mon

Tendre papillon…

Maria Concetta Bisogno   8 mars 2012

LE MILLENAIRE DE L'ABONDANCE

(dixit ma plume)

Et hop là….

Nous sommes

En partance

Pour le

Millénaire

De l’abondance

Il y aura…

Plus de pollution

Plus de gadgets

Bidons

Plus d’ignorance

Plus de paroles

Sans importance

Plus de râleurs

Plus de chômeurs

Et de plus en plus

D’enquiquineurs

Plus de gens mal

Elevés

Comme les ours

Mal léchés

De plus en plus

D’Internet

Hélas, pas toujours

Très net

Beaucoup de bla bla

Mensonger

Miroirs aux aluettes

Faudra zapper

Plus de vulgarité

Scènes de violence

Sur l’écran

Et dans la vie

C’est pareil

On ne fait plus

La différence

C’est la nouvelle

Tendance

Plus d’enfants martyrisés

Car…Il ne faut

Surtout pas se mêler

De ce qui se passe

A-côté

Dans ce millénaire

Il y aura plus

D’affamés

Délaissés

Abandonnés

Mal aimés

Crucifiés, par le manque

D’intérêt

Que notre société

En pleine « dévaluation »

Leur promet

J’en ai marre ma plume

Arrête de déconner

Arrête les mots

Qui font réfléchir

Ecris plutôt ceux

Qui font divertir

Désolée Maria Concetta

Mais pour ces mots là

Attends donc

Le troisième millénaire

Ou  alors casse moi…

Maria Concetta Bisogno 1995….. !!!!!!!

MA NONNA

MA NONNA …

Elle avait des

Yeux d’enfant

Qui avaient foncé

A cause

De toutes

Les larmes

Qu’ils avaient

Versées

Mais jamais

Devant moi

Jamais devant

Ceux qui

Restaient …

Et qu’elle

Aimait,

Elle parlait peu

Nonna

Mais je parlais

Pour elle

Lui racontais,

Racontais…

Des histoires

De princesse

Jamais de loup

Garou

Petite

Mais petite…

La tenant

Par son tablier

Comme une

Ballerine

Sur les pointes

J’apprenais à

Marcher

Je tombais…

Mais elle …

Au lieu de

M’embrasser

Me disait

Avec des yeux

Pleins d’amour

Bambina

Coraggio

Dans la vie

On doit lutter

Pour bien se

Tenir sur ses pieds…

Je l’ai écoutée

Cette phrase

Maintes

Maintes….

Fois je l’ai

Ressortie de

L’écrin de ma

Mémoire

Où

Je l’avais déposée

Et, si aujourd’hui

Je suis forte

Mentalement

C’est en pensant

A elle

Qui toute sa vie

A lutté

Sans se plaindre

Jamais

Acceptant ce que la

Vie

Lui imposait

Je l’ai admirée

Je l’admire

E toujours

Je l’aimerai       

En mémoire de ma nonna et de toutes les nonna, mamy, grand’mères, qui ont eu , et ont une place TRES IMPORTANTE  dans le cœur des enfants….

Maria Concetta Bisogno     1997