jeudi 26 avril 2012

MOI LE CHIEN


J’étais heureux il n’y a pas longtemps
Et puis un jour funeste pour moi
Mon maître a mis mon collier
Avec une douce voix il m’a appelé
J’étais content on allait promener
En voiture nous sommes montés
Lui comme d’habitude sifflait son air préféré
Moi je me tenais tranquille
Car bientôt je pourrais gambader
Il me lancerait un objet
Que je devrais lui rapporter
Voilà le bois je reconnais le chalet
Nous descendons mais quoi ?
Il ne m’a pas détaché !
Je marche au pas à son côté
Nous nous enfonçons, il a arrêté de siffler
Je lève la tête pour le regarder
Mais son expression me fait frissonner
Je ralentis mon pas
Il tire sur la laisse
Ne me parle toujours pas
Le bois devient forêt
On ne distingue plus qu’un bout de ciel
Non ce n’est pas vrai
Pas mon maître à moi
Lui si gentil ne peut me faire ça
Et si, il m’attache sans me regarder
Tandis que je le fixe, j’ai envie de pleurer
Un chien ne pleure pas
Il n’a pas de chagrin
Mon maître l’a oublié
Je lui lêchais la main
Et pleurais avec lui
Lorsque ma maîtresse est partie
A présent une autre a pris sa place
Elle n’aime pas les bêtes
Et on annule ma trace
En me laissant mourir
De chagrin et de faim
Moi qui avais pensé
Que jamais on ne m’abandonnerait
Mais les vacances approchent
Et certains humains sont égoistes
Ils prennent puis ils jettent
L’amour d’un pauvre chien


Maria-Concetta Bisogno 1998


lundi 23 avril 2012

TI CREDEVO MIO AMICO


Tu mio padrone
Tu che mi hai raccolto
Cucciolo tremante
Abbandonato
Con te ho diviso
Gioie e dolori
Ora che vecchio
Sono diventato
A tua volta vorresti
Abbandonarmi
Al mio destino
Pensaci padrone
Beneamato
Mai e poi mai
Ti ho disubbidito
L’ombra della tua
Ombra sono stato
E mai nella mia
Vita di cane ti ho
Tradito
Potresti dirlo tu
A chi ti ama ?
Eppure giudicarti
Non vorrei
Sarai vecchio anche tu
Se Dio vorrà
E credi che ti
Farebbe piacere
Se solo come un cane
Rimarrai… ?
Come puó chi diceva
Di volerti bene
Lasciarti in un bosco
Legato ad un tronco
Ed andarsene senza
Remore senza  pietà ?
Sei un umano mio
Padrone ?Io che sono
Solo il tuo cane
Mi vergogno per te
L’amore che abbiamo
Condiviso non conta
Non é mai contato
Per te…
Sono solo il tuo cane
Che senza rimorso
Hai abbandonato
Io sono una bestia
Ma tu, sei un’umano?????
..

Maria Concetta Bisogno   mai 1998

lundi 16 avril 2012

LE MIE RADICI


Contemplo questo cielo
Lo stesso di allora
Ammiro le montagne
Maestose..
Ai miei piedi
Scorre un limpido
Ruscello
Dei vecchi senza età
Parlano…
Mi gira la testa .
Come se fossi sopra
Una giostra
Bambini pieni di
Allegria
Giocano…
Il passato sempre presente
Mi esplode la testa
La campana  della
Chiesa come una madre
Che chiama i suoi figli
Mi rassicura
Sono di questo paese
E …D’altrove
Ho male
Eppure sono in pace
Le mie radici
Dimorano…


Maria Concetta Bisogno   agosto 2005

LA NUIT




Le soleil lentement
Eteint tous ses rayons
Doucement doucement
La nuit prend possession
D’une terre encore chaude
Du grand feu lumineux
La lanterne magique
Resplendit tout là haut
Et peu à peu les étoiles
Font coucou dans les cieux
Le pinson l’alouette  qui
Gazouillaient gaiement
Se taisent et courbent
La  tête le soir est
Imminent
De toute la terre monte
Aux astres une mélodie
Toutes les mamans du monde
Bercent le fils la fille
Un dernier noctambule traîne
Ses pas pesants
Tandis que les lumières
S’éteignent doucement
Le vieil hibou
S’apprête à roder dans la nuit
Il n’est pas seul
La lune va veiller avec lui.


Maria Concetta Bisogno  juin 1988



jeudi 12 avril 2012

ITALIA MIA


Quante volte nel mio
Esilio disperata
Per esserti lontana
Ho cercato di
Afferrare una stella
Farla cadere
Poter esprimere
Il mio desiderio
Sempre lo stesso
Ritornare da dove
Mi avevano
Sradicata
Italia mia tu per me
Sei come
O piezzo e core
Sempre presente
Lancinante é per me
Questo starti lontana
Sei nel mio cuore
Come un figlio
Amatissimo
Ti amo e nello
Stesso tempo
Ti odio ma quanto
Ti odio
Se il tempo potesse
Sospendere
Il suo volo
Avrei di nuovo
Otto anni
E ti amerei
Ma forse
Meno …



Maria Concetta Bisogno  novembre 2009

mercredi 11 avril 2012

LE RYTHME




D’abord ce fut la révélation
Aimer si fort le rythme !!!!
Je n’étais point couleur charbon
Et pourtant dans mes veines
La rivière qui bouillonne en moi
Est sûrement venue de Jamaïque
Du brésil ou du Costa Rica
Pour une note je sursaute
Pour deux notes je balance
Si la valse à trois temps
Moi je rape chaque instant
Cette forme de délirium
Tressauté
A fait frémir plus d’une fois
Ceux qui m’entourent
Depuis pas mal de temps déjà
On dit qu’avec l’âge
Revient la sagesse
Allez dire ça à mes extrémités !
Elles sont de droite de gauche
Du centre du milieu
En fait de tous les râteliers
Oui ceux qui chantent
Du rock, du rap, ou du reggae
Bref je me demande
Quand même de temps
En temps
Si je ne suis pas une note noire
Mais que l’on a peinte
En blanc….

Maria Concetta Bisogno  été 1990

jeudi 5 avril 2012

SOURIRE A LA VIE


LE CŒUR ET LE CORPS
MEURTRIS
MAIS QUEL GRAND  CADEAU
LA VIE

ALORS SOURIS

CHAGRINS QUI FONT
DES FAILLES
DANS TA VIE
MAIS TU LA VIS

ALORS SOURIS

MALMENE  DECHIRE
EN COMPOTE
MAIS VIVANT
SOURIS DONC
ET VA DE L’AVANT

TOUT CE QUI NE
TUE PAS
TE FERAS GRANDIR


ALORS  SMILE SORRIDI
SOURIS C’EST PLUS JOLI




MARIA CONCETTA BISOGNO  Mai 2007

mardi 3 avril 2012

LE POÈTE




Chante la vie
Toi le poète
Tu n’es qu’un
Barde un simple
Troubadour
Refais le monde
Avec ta plume
Prends l’arc-en-ciel
Comme encrier
Fais nous rêver
Toi le poète
Accroche une note
A tes virgules
Fais nous planer
Donne nous des ailes
Emporte nous sur le
Plus hauts sommets
Nous sommes nuages
Nous sommes étoiles
Nous sommes des
Aigles qui volent
Dans le ciel bleu
Nous sommes libres
Plus de contraintes
Ballons légers
Blancs, rouges,
Noirs, jaunes
Grâce à toi poète
Nous sommes heureux.

Maria Concetta Bisogno  janvier 2000