lundi 27 février 2012

MOI LA MALLE


Mes propriétaires
Sont dans l’espace
Ils sont devenus
ETOILES
Et, comme elles
Ils brillent
Oui … Mais  par
Leur absence
Ils me manquent
Eux, se sont fait
La malle, et moi …
La malle je suis
Devenue actrice !!!
Normal j’ai eu une vie
Aventureuse
J’en ai vu des pays
Grâce à Vincent et Ida
Je n’ai jamais été vide
Toujours remplie de
Bons sentiments
Bizarre non ?
Je suis un objet
Rempli d’âme et souvenirs
Je me rappelle…
Ida me remplissait
De bon linge parfumé
Et Vincent…
Me caressait le dos
Pour m’épousseter
Ils m’ont bien entretenue
Ont bien pris
Soin de moi
Faut dire qu’à l’époque
J’étais leur seul bébé
Ensuite sont venus
Les deux cocos
Qui s’asseyaient
Pour raconter leurs frasques
Sur mon dos…
Ils referaient le monde
Et se faisaient engueuler
Car leurs postérieurs
Risquaient de m’abîmer
Puis voilà qu’ils se
Sont mariés, quelle idée !!!
Seule je suis donc restée
Mais pas pour longtemps
Me voilà rassurée
Une petite Vanessa est
Venue égayer ma monotonie
Suivie de Stéphane Frédéric
Et Anthony
En voilà du monde
Je me suis adaptée
Mais miracle personne
Des quatre chenapans
Ne m’a abîmée
Aujourd’hui sur scène
Je ne suis pas qu’un décor
Remplie a ras bord
De poupées
Endormies 
Que quatre petits
Garçons
Vont embrasser câliner
Surtout secouer, faut
Qu’elles reprennent
Goût à la vie…Pardi
Mais ….Qui déboule
Coté jardin à petits pas
Hésitants ? C’est mon Nathan
Suivi de très près de Thomas
Romain et Aurélien
Ils sont trop craquants
Moi-même la malle
J’ai un peu craqué
Surtout qu’à l’intérieur
Pour ranimer les poupées
Ils se sont  démenés
Et ça me chatouillait
J’avais envie de rigoler
Et boum mes rivets ont sauté
Tout le monde riait
Avec toute cette jeunesse
Je me suis bien amusée
A présent, que le spectacle
Est fini, comme une étoile
Filante, qui ne fait que
Passer dans le grenier
D’Anthony
Je vais aller me reposer…


Maria Concetta Bisogno 2007

VIENS VITE LE PRINTEMPS



J’ai cru voir une
Hirondelle
Zut alors c’était
Un sac poubelle
Que le vent pas du
Tout léger faisait
Virevolter à son gré
Tiens ! j’ai cru voir
Un coquelicot une
Fleur de champs
Dans le métro !!!
J’hallucine …. ?
En effet, c’était un
Tag bien imité
De la crête d’un coq
Désespéré
Je ne bois jamais
Je ne me drogue pas
Ou alors….
De musique
Donc l’hallucine ?!!
Je crois voir le printemps
A chaque carrefour
Je l’attends
Impatiemment
Comme chacun chacune
D’entre nous
Messager d’air pur
Et frais
Beau comme les joues
D’un nouveau né
Rose comme les
Fleurs du cerisier
Tout de vert habillé
Des arbres aux prés
Couleur de
L’espérance
Dis donc printemps
Il est grand temps
Que tu  reviennes
Pour rendre notre vie
Un peu plus belle
Que l’on ait envie
De chanter
Pour oublier de
Pleurer
Mais …je suis trop
Pressée
Peut-être aussi
Comme tout le monde
Un peu stressée
Vivement le 21 mars
Printemps
Que tu fasses
Ton entrée…

Maria Concetta Bisogno  2010

mardi 21 février 2012

AMARCORD




MI RICORDO

Fai la brava bambina
Disse mia nonna Maria
Stringendomi
Come in una morsa
Tra le sue braccia
Tentacoli d’amore
Con difficoltà  riuscii
A liberarmi
Per nascondermi
Dietro la credenza
Non voglio partire
NONNA
Non voglio lasciarti
Ma dài bambina
Il tuo papà ti aspetta
Lacrime grosse come fari
Scivolano sulle mie guance
E rotolano
Sul pavimento
Di sasso
Lasciando l’impronta
Del dolore
Di una bambina
Di otto anni
Ma, in fondo
All’incognita
Del viaggio
Ad aspettarmi
Cé lui il mio papà





AMARCORD

Fa la brava Mammulèla
La dess mé Nona Maria
Stricandem
Tra i so brace
Tentacoli d’amur
VER
Cun difficoltà
E riuscè
A liberam
Pr’arpiatam
Drè a la cherdenza
En voij parti
Nona
En voij
Lasciat
Ma dai mamulèla
E tu babo
E t’aspèta
Laghermun
Gross e luccicant
Cume fanal
I sguelen
Su la mé facia
E I ruzelen
Su e paviment
Ed sass
Lasciand l’urma
De dulur
D’na bambina
D’ottan
Ma in fond
All’incognita
De viagg
Ad ascptam
E ghè lu
E me  papà

Maria Concetta Bisogno 2007



lundi 20 février 2012

VERS UNE AUTRE PLANETE


Chacun de nous je crois
A un moment ou un autre
S’est envolé avec la  pensée
Ailleurs…
Certains dans un atoll lointain
Bercés par le chant des oiseaux
Et le clapotis de l’eau
D’autres dans des lieux de culte
Où le calme est propice
A la réflexion du moi intérieur
Quant à la majorité
Elle s’est carrément expatriée
Vers une autre planète
Là où les petits princes
Tombent amoureux des roses
Dans ces ailleurs pas de sarcasmes
De différence, de séparatisme
Tout le monde se donne la main
Solidaires et unis
Ne sommes nous pas
TOUS EGAUX ?
Sur cette utopique planète
La mer côtoie la plaine
Et l’arrose en cas de sécheresse
Les autochtones s’entendent bien
Même si ils ne parlent pas
Le même langage
Leur cœur à l’unisson parle
Le langage du partage
Dans cette utopique planète
Où la mer arrose la plaine
Et les petits princes
Tombent amoureux des roses
Le pouvoir n’est pas l’apanage
Des nantis
Car sur cette planète
Pas de riches, pas de pauvres
Seulement des humains
Qui vivent dignement
Travaillant, se respectant
S’aidant
Je m’envole souvent
Vers cette utopique
Planète
Là où le cœur
Prime sur le pognon
Et je me dis que si l’on
Me donnait un rêve
A réaliser  ce serait
Que cette planète
Devienne réalité.

Maria Concetta Bisogno octobre 2007

jeudi 16 février 2012

LA VIE




Telle une mégère
Non apprivoisée
La Vie se charge
De dispenser
Ses joies ses peines
Sans se soucier
Si la balance
Est bien équilibrée
Elle joue à l’enfant
Dans la cour de récré
Sur un pied la marelle
Faut l’apprivoiser
Aurais-je droit au ciel ?
Où vais-je tordre mon pied ?
Am stram gram
Pique pique….zut
Trop de piques
Vive les gammes
Celles qui comme
Une mère adoucissent
Cette vie en se
Changeant en notes
Triple croche que
Je suis…..C’est ainsi
Je retourne à mon enfance
Dans une cour de récré
La Vie comme la marelle
Faut se battre pour la
GAGNER…

Maria Concetta Bisogno  2007…

lundi 13 février 2012

CARNAVAL OU LE BAL MASQUE


LE BAL MASQUE (CARNAVAL)


Le voilà il est arrivé
Plein d’oripeaux tout déguisé
Mickey et Donald 
Ouvrent le bal
Suivis de très près 
Par tonton Cristobal
Celui-là même qui est revenu
Tout cousu d’or 
Avec la bosse en plus
Des confettis, turlututu 
Je suis Zorro m’as tu reconnu ?
Cache toi vite ! ! sergent Garcia
Rode au buffet il fait une razzia
De petits fours et de chocolat
Un tour de piste, des cotillons
Voici les clowns et leur nez rond
L’auguste ajuste ses grands souliers
Pour te faire rire sans te forcer
Fée carabosse toute cabossée
Retient son masque il va tomber
Le loup garou rode dans le coin
Chaperon rouge ! prends garde il vient
Mais seulement pour t’inviter
Monsieur carnaval l’a bien précisé
D’ailleurs tu vois là dans le noir
Le comte Dracula est édenté
Son beau dentier  a enlevé
Car le cou de Colombine l’attirait
 Le fascinait
La mère Michel toujours ingambe
Cherche son chat qui lui fréquente
A la barbe de la mémé
Avec Minnie la souris de Mickey
Ils se partagent sans vergogne
Les toasts garnis, l’entente est bonne
Roméo et Juliette se sont quittés
Chacun fréquente de son côté
Roméo a craqué pour un cactus géant
Juliette se pâme pour un pommier sans dents
Tout ça c’est biscornu, décousu et bien cocasse
Monsieur carnaval nous sommes en état de grâce
Le monde est fou, fou, fou
Mais il est aussi très beau
Et ce n’est pas défendu de rigoler un peu
Un peu et même beaucoup
D’un rien et même de tout
Monsieur Carnaval tu es le bienvenu



Bisogno Maria Concetta

Mars 2000



dimanche 12 février 2012

SI J'ETAIS





           SI…….

       SI …j’étais un poète
Je pourrais te décrire
Ce monde si beau
Hélas je ne sais
Pas écrire
       Si …j’étais un chanteur
Je pourrais te chanter
Ce qui me vient du cœur
Pour pouvoir
T’épater
       Si …j’étais un sculpteur
Je pourrais façonner
Le monde de tes rêves
Que tu puisses
L’accepter
        Si …j’étais tes yeux
Je pourrais m’y voir
Et me comprendre mieux
         Si …j’étais musicien
Mes notes au
Diapason
De tes envies
Les laisserai
S’envoler
          Si j’étais…Si j’étais
Inutile de rêver
Jamais je ne serai
Nul autre que je suis
Mais je suis plein
D’amour et…ça
C’est
Ce que JE suis……


Maria Concetta Bisogno 1997

vendredi 10 février 2012

IL VIALE DELLE RIMEMBRANZE



                                                                Remember…Ricorda                                          
Hanno più di cent’anni
Ma non li dimostrano
Anche….Se qualcuno di loro
Accusa più dei coetanei
L’età
Fanno la guardia impavidi
Li può contare il
Fananese
Ma anche il turista
Che sale questo viale
Meraviglioso
Riparano dalla pioggia
Dell’autunno
Dal sole dell’estate
Non sono semplici alberi
Sono le anime di quei
Tanti troppi caduti
Della prima guerra
Mondiale…
Una vita…un albero
Come se fossero umani
Hanno anche loro
I loro acciacchi
D’inverno
Specialmente
Si curvano sotto il
Peso della neve
Ma…Quando la primavera
Fa sbocciare di nuovo
Il loro ardore
Le foglie tenerissime
Diventano poesia
REMEMBER

Maria Concetta Bisogno Fanano 2008

jeudi 9 février 2012

RIRE POUR NE PAS PLEURER


Ayons de l’humour
C’est encore la seule option
Qu’on nous laisse
Actuellement
Rire est devenu très
I.M.P.O.R.T.A.N.T
Dans une société
Où tout fout le camp
Pour ne pas sombrer
Dans le néant
Rions donc à montrer
Nos dents ou bien…
Nos râteliers
L’important c’est
De nous éclater
Sus à la sinistrose
Arborons notre sourire
Couleur cirrhose
Rions de tout
Quitte à ce qu’on nous
Prenne pour des fous
Vaut mieux que des
Vaches à lait
D’ailleurs rire est
Recommandé par la faculté
Mais…a-t-on
Vraiment de quoi
Montrer l’état de nos dents ?
Pour le râtelier
Faudra patienter
Notre portefeuille
A déclaré forfait
Efforçons nous malgré…tout
Si pas de rire…de sourire
En pensant très fort
A sœur Sourire
Et son Dominique
Nique…nique
Pour la rime c’est
D’ actualité                      
Mais bon essayons
De positiver
Avec le portefeuille plus léger
On pourra courir
Plus vite lorsqu’on
Se sentira menacé
On pourra même prendre
Ses jambes à son cou
Car pour gagner sa croûte
Faudra aller faire ami ami
Chez les kangourous
Si…on veut bien de nous
Bien entendu…
Allez …allez faites
Des grosses chatouilles
A votre moitié
Car entre radio télé journaux
Les occasions de rire
Sont rares même zéro
Il y a bien une bande
De garnements
Dans un cirque qui
S’appelle gouvernement
Qui nous dispensent
De l’humour…noir                 
Que ce soit en français
Ou en flamand
Mais cela ne fait plus
Rire personne
Sommes nous
Devenus…trop
E.X.I.G.E.A.N.T.S… ????!!!

Maria Concetta Bisogno  2010

mardi 7 février 2012

L'EAU


Limpide comme les
Pensées d’un enfant
Violente comme
Les colères d’un amant
Vert jade couleur
De l’espérance
Turquoise le ciel
Est son miroir géant
L’eau qui coule à mes
Pieds
Ses écumes ressemblent
A des nuits agitées
Elle glisse entre mes
Doigts fermés
Personne n’a jamais
Pu l’arrêter …

Bisogno Maria Concetta 1998

vendredi 3 février 2012

FANANO EMOZIONI


Fresco e caloroso…
Amichevole e sociale
Nuovo e innovativo
Antico e moderno
Naturale e spirituale
Ospitale e culturale

Fanano mio ma chi ti puo dimenticare ?


                         E.M.O.Z.I.O.N.I

Il sole che luccica
Come un diamante
Sfaccettato…
I monti che si
Coprono di un
Mantello
Immacolato
L’odore della legna
Che arde nel camino
Il canto di una
Mamma che culla
Il suo bambino
Lo sguardo che s’innalza
Verso il cielo
Sù lassù
Emozioni
Che si colgono
Un istante
E poi mai più

Maria Concetta Bisogno

jeudi 2 février 2012

NOUNOURS ET CLOE


Elle le serrait
Au creux de son cœur
Mais si tellement fort
Qu’il en était tout retourné
Elle l’embrassait, l’embrassait
Avec moult…chaleur
Mais lui, impassible restait
Véhémente elle le repoussait
L’obligeant à réagir
Et lui toujours à subir
Ces assauts d’affection
Transporté par l’oreille
Du lit cage sur une chaise
Puis quasiment noyé
Dans la baignoire, essuyé
Par de gros et chauds baisers
Se laissant chouchouter
Rien n’était trop beau
Pour le grand amour de Cloé
Celui qui jamais ne lui
Rendait ses baisers
Son nounours en peluche
Pas macho pour deux sous
Cloé presque deux ans
NOUNOUSSSSS
Vingt quatre mois
Un hic à cet amour
Chez maman elle pleurait
Nounouss pas donné
Bisous à Cloé
Aie l’amour torturé
Il n’y a vraiment
Pas d’âge pour l’éprouver
Cloé attendra donc
Pour avoir des baisers
Un Nounouss en chair
Et bien constitué
Petit bout de femme
Rien ne presse
Prends le temps de grandir
Et lorsque le temps venu
Tu tomberas en amour
Que ce soit d’un nounouss
Très affectionné et…
Surtout, surtout
Qu’il ne te fasse
Jamais pleurer

Maria Concetta Bisogno