vendredi 11 mai 2012

LE DRAGON DOUDOU


LE DRAGON  DOUDOU

Dou…Dou
J’y ajoute
Tout doux
Non ça ne va pas
Un dragon
Ne se caresse pas
Plutôt ne se laisse
Pas caresser

Et pourtant
Dou…Dou
C’est vrai
Qu’il manque la
Lettre <X<
Pour qu’en
Velours, il soit

Oh ! çà craint
Pour la bestiole
Déjà qu’on lui
Dépile la queue

Á son corps
Défendant

Qu’on lui arrache
Ses crins
Une fois par an

Alors il se défend
Comme il le peut
Car el biète est vieille
Je dirais même
Très vieille
Malgré tous les
Liftings
Quelle subit

Constamment

Le dragon Dou Dou
Valereux combattant
Sait que dans un mois
Dans l’arène il retournera
Se faire dépiler
Pour que tout un chacun
Reparte avec ses crins

Du bonheur pour demain

Lui le dragon Dou Dou
Même s’il s’est défendu
Au terme du combat
Comme saint Georges
L’a tué….. ?!!!!
Dans sa tête de dragon
Surgit une question

Ouf ! l’combat est fini
In vlà co pou in an
Mais quand’s ké
J’rai  pensionné ??

Oh la ! bellement
Doudou
Mons et les montois
Te disent c’est défendu !

Et tous tes fans. . itou


Maria Concetta Bisogno   mai 2007

lundi 7 mai 2012

LETTRE A MA MÈRE AU CIEL





Maman il y avait longtemps
Que je voulais t’offrir
Ce présent a toi qui
Ne voulais jamais rien
Te dire de vive voix
L’amour que j’ai pour toi
Te remercier aussi
Pour tout l’amour
Que j’ai reçu
Et surtout te demander
Pardon si je t’ai fait
Pleurer
Ce n’était que de
L’inconscience
Je l’ai compris
Lorsque je suis sortie
De l’adolescence
Tu sais maman
J’aurais tant voulu
Te parler
Te dire
Que je t’aimais
Mais les mots
Restaient dans la gorge
Ma pudeur m’empêchait
De te l’avouer
Des flash de mon enfance
Me reviennent à l’esprit
J’ai des souvenirs de toi
A chaque instant
De ta vie
L’odeur de ta cuisine
Mon dessert préféré
Et puis les mots gentils
Et surtout l’amour
Que tu m’as donné
J’ai été très heureuse
En étant petite fille
Je n’ai manqué de rien
Mais toi tu te privais
Et…Je n’en savais rien
Aujourd’hui j’ai grandi
Et compris beaucoup
De choses
J’aime toujours autant
La poésie et les roses
C’est un peu de toi
Maman…
Qui n’a pas su t’exprimer
Que j’ai mis dans ces mots
Hélas jamais prononcés
Mais tout là-haut
Maman
Monte cette ode pour
TOI
Car le temps qui tue tout
JAMAIS
Ne réussira
A me faire oublier
Ton visage et le son
De ta voix…


Maria Concetta Bisogno août 1997

PRIÈRE A DIEU




                                          Dans ce monde qui va à la dérive
                                          Laisse nous un peu d’espoir, un rayon de soleil
Fais en sorte que l’on s’aime
Plus, mieux, sans rien attendre
Rends nous grands ou petits
Plus humbles, plus simples
Fais nous redécouvrir
Le sens de la compassion
Que l’on a tendance à oublier
Le sens de la fraternité
Toutes ethnies confondues
Le sens du respect
Du nouveau né, sans défense
A l’ancien qui ne sait plus se défendre
Fais que l’on redecouvre
Les vraies valeurs de notre espèce humaine
La non violence, le pardon, la compréhension
Que l’amour dans les foyers
Soit plus fort, plus sincère
Qu’il ne soit pas égoiste, nombriliste
Rends notre morale plus digne, plus noble
Mets un peu de bon sens
Dans la tête de ceux qui nous gouvernent
Pour qu’il réflechissent aux lois qu’ils imposent
Fais qu’il n’y ait plus de guerres
Au nom de ton nom
Et si la guerre il doit y avoir
Que ce soit la guerre aux boutons d’acné
Qui ornent le visage de tant d’adolescents
Mal dans leur peau
Aide ceux qui ont
Des idées de suicide
Permets leur de regarder
Le côté positif de la vie
Assiste ceux qui se droguent
Une seringue ne remplacera
Jamais l’amour
Fais jaillir l’étincelle de l’amour
Dans le coeur de tous ces bourreaux d’enfants
Les ont-ils jamais regardés dans les yeux ?
L’innocence leur fait peur, les dérange
Et pourtant quoi de plus beau
Qu’un regard d’enfant qui s’ouvre à la vie
Fais en sorte qu’on les laisse vivre
Ouvre de nouveaux horizons
A tous ces hommes et ces femmes
Qui se battent pour un travail digne
Fais en sorte Dieu
                                           Que le machin de guerre
De tous les violeurs s’enraye
Paralyse la main de celui qui frappe
Fais bégayer celui qui humilie
Cette saloperie de Parkinson
Garde la pour ceux qui veulent tuer
Aide les simples, les justes
Et fais devenir honnête et bon
Le méchant qui ne connaît pas ton nom
Tu as du boulot, Dieu
Mais nous aussi les humains
Devons nous prendre en main




Bisogno Maria Concetta
Le 7 avril 2006



        

jeudi 3 mai 2012

MAMAN


Du timide je t’aime
Au joli bouquet
De fleurs
Du baiser sur la joue
Au regard plein d’amour
Un  cadeau pas toujours
Deviné
Mais tellement apprécié

De la tendresse
Plein les yeux

Maman

Aussi grand soit
Ton enfant
L’amour que tu as
Pour lui
Arrive toujours
A la hauteur
De ton cœur.
.
Que tu brilles
Parmi nous
Où dans
L’imensité
Du ciel

Pour l’enfant
Devenu adulte
Tu est maman
Son rayon de
Soleil…

Maria Concetta Bisogno   mai 1999