jeudi 2 février 2012

NOUNOURS ET CLOE


Elle le serrait
Au creux de son cœur
Mais si tellement fort
Qu’il en était tout retourné
Elle l’embrassait, l’embrassait
Avec moult…chaleur
Mais lui, impassible restait
Véhémente elle le repoussait
L’obligeant à réagir
Et lui toujours à subir
Ces assauts d’affection
Transporté par l’oreille
Du lit cage sur une chaise
Puis quasiment noyé
Dans la baignoire, essuyé
Par de gros et chauds baisers
Se laissant chouchouter
Rien n’était trop beau
Pour le grand amour de Cloé
Celui qui jamais ne lui
Rendait ses baisers
Son nounours en peluche
Pas macho pour deux sous
Cloé presque deux ans
NOUNOUSSSSS
Vingt quatre mois
Un hic à cet amour
Chez maman elle pleurait
Nounouss pas donné
Bisous à Cloé
Aie l’amour torturé
Il n’y a vraiment
Pas d’âge pour l’éprouver
Cloé attendra donc
Pour avoir des baisers
Un Nounouss en chair
Et bien constitué
Petit bout de femme
Rien ne presse
Prends le temps de grandir
Et lorsque le temps venu
Tu tomberas en amour
Que ce soit d’un nounouss
Très affectionné et…
Surtout, surtout
Qu’il ne te fasse
Jamais pleurer

Maria Concetta Bisogno

1 commentaire:

  1. Cette poésie, est tout aussi valable pour un petit garçon,car les filles, comme les garçons,pleurent par manque d'amour, ce serait pourtant si facile de rendre heureux(se) l'élu(e) de son coeur,il suffit d'aimer vraiment....

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